Pendant que les jours s'égrènent lentement, les passagers vaquent à leurs occupations, et tandis que certains se prélassent dans leur cabine, d'autres profitent des distractions du bord.
Seuls les horaires des repas viennent troubler la quiétude de se petit monde.Les services de tables se décomposent de la manière suivante : |
|
11 Avril (1ère cl.)![]() |
11 Avril (1ère cl.)![]() |
11 Avril (2ème cl.)![]() |
12 Avril (2ème cl.)![]() |
12 Avril (3ème cl.)![]() |
14 Avril (1ère cl.)![]() |
14 Avril (1ère cl.)![]() |
14 Avril (2ème cl.)![]() |
14 Avril (3ème cl.)![]() |
14 Avril 1ère cl. (recto)![]() 14 Avril 1ère cl. (verso) ![]() |
Un menu authentique C'est sur un papier jauni, daté du 14 avril 1912, qu'est inscrit le menu du dernier déjeuner qu'avaient pu déguster les passagers de première classe, à bord du Titanic, avant que celui-ci ne fasse naufrage. Ce dernier repas gastronomique était réservé aux passagers de la plus luxueuse classe du paquebot. Il appartenait au passager de première classe, Abraham Lincoln Salomon (1868 – 1959), un papetier grossiste, avec des bureaux à New York et Manhattan, résidant à Central Park West, à Manhattan. Survivant au naufrage, il avait conservé le menu avec lui tandis qu'il avait pu rejoindre le canot de sauvetage n° 1. Le document est signé au verso par un autre passager de première classe, Isaac Gerald Frauenthal (1868 – 1932), un avocat new-yorkais, et un probable compagnon de déjeuner de Salomon, qui lui aussi a survécu à la catastrophe en sautant depuis le pont du Titanic dans le canot n° 5. Mis aux enchères le 30 septembre dernier, le papier datant d'il y a 103 ans devait rapporter 50 000 €. Mais c'était sans compter la somme de 88 000 € versée par un acheteur anonyme. Même si son identité est cachée, il se pourrait qu'il soit un ou une descendant(e) de l'un des quelques 700 personnes ayant survécu au naufrage du Titanic, rapportent les maisons d'enchères ayant orchestrées la vente. Seuls trois autres menus du dernier déjeuner du Titanic sont connus. Un a été donné au Musée Maritime National de Greenwich par Walter Lord, l'auteur de "A Night to Remember" et l'autre a été vendu pour 76 000 £ (environ 120 000 €) en 2012. Un deuxième document appartenant également à Salomon a été vendu pour la somme de 11 000 $ (10 000 €). Il s'agit d'un des quatre tickets pour le fauteuil de pesée des bains turcs du Titanic. Un repas aussi somptueux que le décor du bateau. Tout comme le décor, la nourriture servie sur le Titanic était également somptueuse. Chaque soir, un clairon appelait les passagers à diner, sur l'air "The Roast Beef of Old England" (Le rôti de bœuf de la vieille Angleterre), une tradition de la White Star, pour les passagers de la première classe, dont le menu comptait jusqu'à 13 plats. L'importance accordée aux repas sur le Titanic se reflétait dans le salaire de son chef cuisinier, Charles Proctor, le membre d'équipage le mieux payé après le capitaine du navire. Le menu de ce qui serait le dernier déjeuner à bord du navire comprenait : un consommé fermier, un cock-a-leekie (soupe écossaise traditionnelle à base de poireaux et de pommes de terre dans un bouillon de poulet), filets de barbue, œuf à l'Argenteuil, poulet à la Maryland, corned-beef, légumes, boulettes, côtelettes de mouton grillées, purée, frites, pommes de terre en robe des champs, pouding à la crème anglaise, meringue à la pomme, pâtisseries. En raison des places à table assignées pendant tout le trajet, il est possible que les passagers aient diné avec les mêmes compagnons pendant le voyage. Il est donc probable que Frauenthal ait écrit son nom au verso du menu pour le donner à Salomon, afin qu'ils gardent le contact, après leur retour à New York. Source : Bateaux.com |
Un menu de petit déjeuner de deuxième classe du Titanic, très rare, va être mis aux enchères pour 135.000 dollars (97.500 euros), raconte New York Daily News. Le 11 avril 1912, lors d’une escale (la dernière, en fait) à Cobh, en Irlande, Jacob Gibbon, membre de l’équipage travaillant dans les salons, avait envoyé un menu d’un petit déjeuner à sa petite amie, Miss L. Payne, vivant à Studland, en Angleterre. Il lui écrit qu’il a passé «bon voyage jusqu’à maintenant». Trois jours plus tard, le paquebot coulait ( Jacob Gibbon a survécu). Au dos de son petit mot perso, l’offre du petit déjeuner: Ce menu de petit déj’ plutôt gargantuesque va donc être mis aux enchères le 26 avril, avec d’autres souvenirs du Titanic. A un prix exorbitant, parce que «les menus de seconde classe sont extrêmement rares, une poignée seulement ont été retrouvés, et seulement deux pour la date du 11 avril», a déclaré le commissaire-priseur. Il existe encore une vingtaine de menus du Titanic, mais la plupart sont des menus de première classe, datant du jour du naufrage, le 14 avril. «Ceci s’explique par le fait qu’un pourcentage plus élevé de passagers de première classe a survécu. Plusieurs menus sont ainsi restés dans les poches des survivants sur les canots de sauvetage», explique New York Daily News. Un menu du dernier dîner en première classe a ainsi été acheté, en 2012 par un collectionneur pour la rondelette somme de 91.000 euros. On pouvait déguster des œufs Argenteuil, un consommé fermier, une galantine de poulet ou des côtelettes de mouton grillé. Selon le Figaro, le commissaire-priseur Andrew Aldridge –le même que pour le menu de petit déj’– expliquait alors que ce papier donnait «un aperçu fascinant de la vie culinaire des passagers d’élite du Titanic». A l'occasion du centenaire du naufrage, un chef new-yorkais a même proposé un menu censé être une reproduction exacte des agapes du Titanic. On pouvait alors manger des huîtres, des coquilles saint-jacques, du canard rôti avec compote de pommes, de l’agneau sauce à la menthe et pistache... et bien d’autres réjouissances. Source : slate.fr |
Le Titanic gagne en vitesse au fur et à mesure que New-York et son tragique destin se rapprochent.
Miles parcourus journalièrement
|
Les messages d'alertes
|